Les 800 collaborateurs du CICR (dont une centaine d’expatriés) et les 130 000 volontaires du Croissant-Rouge pakistanais, continuent notamment de rétablir l’approvisionnement en eau et de dispenser des soins dans les régions du nord-ouest d’où les eaux se retirent lentement.
Cette aide demeure pourtant insuffisante à l’aune des millions de personnes aujourd’hui directement touchées et exposées à des risques sanitaires de plus en plus présents.
En corollaire de ses opérations d’assistance, le CICR s’inquiète des mines antipersonnel et des débris non explosés déplacées par les eaux et organise grâce à des téléphones satellitaires le rétablissement des liens familiaux entre personnes séparées par les inondations.
Le principal défi reste logistique. Comment organiser l’aide, avoir accés aux populations alors que la plupart des infrastructures de réseau (ponts, routes) ont été détruites.
A réécouter, l’interview de Jacques de Maïo, chef des opérations du CICR en Asie du sud, enregistrée il y a 10 jours.
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