J’aime ta mauvaise mine
Ton teint joliment blafard.
J’aime la maladie qui t’abîme,
Ta tendance au cafard.
J’aime te voir souffrir
Mon boiteux de la vie.
Je te souhaite le pire
Et plus encore à l’infini.
Je te rêve électrocuté,
Ecrasé et massacré même.
Je t’espère à mes côtés
Mon mari que j’aime.
Je me souviens au hasard
De notre vie entière.
Et je m’ennuie de tes regards
Qui me mettait en lumière.
Je te regarde de haut.
Je souris à tes malheurs.
Je t’attends là-haut
Et je te dis à tout à l’heure.