Apple semble avoir frappé plus fort que Microsoft. L’un s’apprête à vivre un moment historique (possibilité de battre un record) tandis que l’autre constate son échec commercial…
L’année 2007 restera gravée dans la mémoire (et dans le porte-feuille) de Steve Jobs puisque la firme à la pomme enchaîne succès sur succès. En effet, après l’iPhone et l’iPod Touch, c’est au tour de Leopard de rencontrer son public et de battre des records de vente. Un peu plus d’un mois après sa sortie, le dernier OS d’Apple réalise le meilleur démarrage d’un système d’exploitation pour Mac, avec notamment 2 millions de copies vendues dès la première semaine. Selon NPD Group, ce succès est logique et s’appuie sur une stratégie complètement opposée à celle de Microsoft avec Windows Vista. Le cabinet fait un constat très intéressant sur plusieurs points. Tout d’abord, le mois de novembre est traditionnellement une période forte en termes d’achats pour les consommateurs, ajouter à cela qu’Apple a su offrir à son produit une belle vitrine d’exposition en multipliant les points de vente. Mais le point fondamental de ce succès est sans doute le cycle de sortie rapide pour les OS d’Apple. Leopard est la sixième version de Mac OS X depuis 2001, soit un rythme de presque un OS tous les ans.
Ainsi, ceci nous amène directement à la comparaison avec Microsoft qui change d’OS environ tout les 5 ans. Windows Vista tarde à décoller puisqu’il est indirectement concurrencé par son prédécesseur, à savoir Windows XP, contrairement à un Leopard qui a su éclipser rapidement Tiger. En plus, Vista génère des incompatibilités avec des périphériques (imprimantes…), son exigence obsessionnelle de l’interaction humaine pour effacer la boîte de dialogue de sécurité et de ses avertissements (utilisation abusive des DRM) est haurissant. Sans parler que Microsoft a laissé la possibilité de “downgrader” Vista pour remettre XP. Au lieu d’aller vers l’avant, la firme de Redmond vit dans le passé car l’avenir s’avère plus difficile. Inutile donc de revenir plus en détail sur cet échec.
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