Exclusif : le HCDC , qui est le Haut Commissariat des Nations unies au Droit de l'homme, pourtant une émanation de l'ONU, met en cause sa relation tutélaire en apportant des éléments inédits sur la complicité de l'ONU dans le laisser-faire des meutres, viols et pillages massifs de la période 1993-2003, en République démocratique du Congo (ex-Zaïre).
Redoutée pour son inactivisme militant par les principaux peuples qui ont souffert de l'interminable drame humain dans la région des Grands Lacs, l'ONU est à présent montrée du doigt par la radiographie sans précédent des crimes qu'elle a laissé dérouler sous ses yeux, radiographie dressée par le HCDC.
L'ONU, très prompte a juger les acteurs des guerres sur les territoires qui selon elle -au moment des faits- n'étaient pas du ressort de sa juridiction- se voit tout de même infligée un sérieux camouflet par le HCDC...
En effet, comment cette organisation financée par les deniers des contribuanles du monde entier, a t elle pu sciemment ignorer les violations les plus graves des droits de l'homme e t du droit international commises entre mars 1993 et juin 1003 en RDC, violations relatées sur les 600 pages du document de la HCDC ,
Car, bien à l'écart des réceptions aux petits fours et champagne à bulles, et des ronds de jambe polis des dirigeants de la quasi-séculaire et insécuritaire ONU, se sont déroulés une décennie de vols, pillages auxquels prirent part plusieurs pays de la région.
Le Monde cite textuellement, en première page de ce vendredi 27 août 2010 / " .. Des conflits qui firent un nombre indéterminé de morts, mais qui se chiffrent au bas mot en centaines de milliers. Selon l'ONG International Rescue Committee (IRC), 3,8 millions de personnes auraient péri, entre août 1998 et avril 2004, sur le sol de la RDC, victimes directes ou indirectes des guerres. Autant de crimes qui sont, à quelques exceptions près, demeurés hors du champ de la justice "
La compilation des rapports existants et la collecte de nouveaux témoignages menée par le HCDC fournissent une base de données pour les poursuites judiciaires à venir contre les complices de ces horreurs à l'ONU, la factuelle Organisation des Nations Unies, qui pourrait se retrouver sur les bancs des accusés, devant une autre émanation dont elle est tutrice: la Cour Pénale Internationale, pour complicité de "crimes contre l'humanité, crimes de guerre, voir de complicité de génocide".
a suivre pour complément d'informations.
Feyd Harkonnen