The Lost Dogs' Orchestra est le titre de la prochaine exposition de Barthélémy Toguo à la Galerie Lelong du 9 septembre au 9 octobre 2010.
Cette photographie m'a interpellée par rapport à son titre et les sujets dont je traite dans ce blog. Il est en effet parfois question de « fétiches », souvent anthropomorphes, amalgames de concepts et d'imaginaires. Qu'ont-ils dans le corps ?Les scans d'un Bolifenda que dévoile l'admirable ouvrage de Jean-Paul Colleyn et Johann Levy, Boli, s'imposaient alors en résonance à cette photographie.
À leur manière, Autopsy of the World de Barthélémy Toguo et les scans du Bolifenda nous ramènent à la même question : Où se situe la frontière entre les choses et nous, nous et le monde ?
La phrase rappelée dans le même ouvrage, issue d'un chant du culte du Jo :
« Il n'y a rien dans les choses, mais toutes les choses ne sont pas sans contenu » s'applique parfaitement à nos vies humaines.
C'est un lieu commun pour de nombreuses philosophies, mais on peut le rappeler : Affirmer notre existence comme le champ de tous nos possibles ; dont le contenu est, par conséquent, en constant devenir.
Dossier de presse de l'exposition de Barthélémy Toguo
Photo 1 : Courtesy Galerie Lelong, Photo Fabrice Gibert
Photo 2 : © Jean-Paul Colleyn et Johann Levy, in 2009, Boli, Johann Levy (Ed.), scans : Sylvain Ordureau.