Pattaya, singularité honorable

Publié le 27 août 2010 par Voyageurasie

Les spectacles à Patpong (Bangkok) sont au niveau de leurs spectateurs.
Juste un peu plus haut, les filles s'exhibent en général perchées sur le bar, braves paysannes qui gonflent des ballons avec leur vagin, sortent des drapeaux de leur sexe, s'enduisent de savon ou se tortille agrippées a des barres nickelés, mourant d'ennui.
Si la banalité tuait, Patpong serait mort depuis longtemps, mais il faut supposer que nos villes sont encore plus tristes.

Pattaya est pire, une écurie, un marché aux chevaux, ou les bars atteignent des dimensions grotesques, foire de la vulgarité, le fric-sexe, le sexe-fric fait partie de la normalité, l'argent est symbole d'amour, le sexe a valeur d'argent, elle est belle, il est beau donc tout leur est permis,
Pas jolie ?
C’est la catastrophe, elle est bonne a faire la vaisselle, elle ne vaut rien, elle fera des ménages, servira dans des gargotes de la rue, ce sera une souillon. Les filles des campagnes le savent et apprennent vite à transformer leur visage.
 A Pattaya les bars atteignent des dimensions redoutables, la vulgarité spéciale de Pattaya met le lieu a part et lui confère en définitive une singularité honorable, il y a des Etrangers qui aiment Pattaya, qui s'y établissent, y ouvrent des affaires, quitte a y perdre leur chemise. Moto gros cubes, néons, bière a gogo, etc., tout y est et contribue à donner a ce lieu un aspect de caravansérail de bas étage.
Morceaux choisis de: Guido Franco dans "Les Larmes de Bouddha " Editions Autrement, série monde n° 43 février 1990


Et sans supplément de prix, l’envers du décor :
La vidéo décrit la vie des prostituées Cambodgienne, elle ne dure qu’une minute mais après l’avoir visionnée cela ressemble à l’éternité. En Thaïlande aussi, il y a des Soi (ruelles) ou cela se passe ainsi.

Après, il y à toujours moyen de rejoindre LES AMIS DE PATTAYA