Étonnamment, Sheet One débute par un « Drp » (en moins de deux minutes) qui pourrait figurer sur Consumed.
« Plasticity » ou « Plasticine » n’oublie pas d’y aller de leur allusion (ce sont les deux longs titres du disque, avec onze minutes chacun). « Helikopter » utilise bien un élément sonore très proche de celui d’un hélico, mais garde assez de distances pour ne pas tomber dans un choix rythmique dénué de sens.
Par moment, on peut entendre des voix, probablement tirées de films, un bruit d’avion au décollage, des sirènes ou des coups de feu.
L’ensemble, à mon goût, est forcément intéressant mais très frustrant. Car j’ai découvert cet artiste avec Consumed et Closer, puis suis allé découvrir ses premières productions ; et avec Sheet One, même s’il est plaisant à écouter, il est probable que jamais je ne serais allé écouter d’autres disques de Plastikman. Mais ça reste un passage obligé dans sa discographie et, bien que je ne l’affectionne pas particulièrement. Qui sait ? Il vous touchera peut-être, vous.