Rappaz : le régime carcéral

Publié le 26 août 2010 par Kalvin Whiteoak

Retour à la case départ pour Rappaz.

Il ne fallait pas s’attendre à une autre issue de la part du TF. Qui a juste oublié une chose : l’alimentation forcée d’un détenu est selon lui licite pour l’autorité. Dont acte. Mais elle est contraire aux Directives de l’Académie suisse des sciences médicales (ASSM).

Or on ne voit pas un adipeux maton ou un fonctionnaire zélé gavant contre son gré le détenu y ou x, ou R..

L’autorité va donc devoir s’appuyer sur un médecin pour pratiquer cet exercice. A part le fait que dénicher le médecin idoine ne sera pas simple, le dit médecin ne sera en rien tenu par une décision de l’autorité à laquelle il ne peut être subordonné.

Et refusera donc très vraisemblablement l’alimentation forcée en question au nom de son éthique professionnelle.

Esther se retrouvera très vite, elle aussi, à la case départ.

Mots-clés :  

Vous pouvez lire aussi dans le même ordre d'idées :