Magazine Culture
La première fois qu'on a entendu Secret Cities c'était avec le titre Pink Graffiti Pt. 1 . On s'est d'abord dit : "C'est vachement bien!" (parce qu'on se dit souvent ça), ensuite que ce petit groupe perdu à Fargo, North Dakota était plutôt gentiment orienté electro. On s'est trompé sur ce dernier point : ce groupe est pop. Mais une pop personnelle et délicate, qui apprécie la tranquilité (comme à Fargo, tu saisis?).
Dans cet album en partie hommage à Brian Wilson, quels que soient les instruments utilisés - un piano jouet, un violon, une guitare electro acoustique ou des sons faits de bric-à-brac - comme chez le génie des Beach Boys on sent que mélodies et harmonies priment sur tout le reste; et forment des chansons qui se bonifient écoute après écoute. Ajoutez à cela les stigmates d'une jeunesse qui s'en va et vous obtenez un superbe album.
On vous le dit tout de suite : si Arcade Fire était un trio issu d'un bled paumé on l'appellerait Secret Cities.
Vous pouvez commander l'album par ici , ou attendre avec impatience sa sortie française qui n'a pas encore de date...