Patati : poème "L'aigle"

Par Illusionperdu @IllusionPerdu

L'aigle
Il fut un temps ou je volais ce temps est loin
Loin de mon nid je croupis en cage de fer
Posé sur mon perchoir j'observe la liberté
La porte est fermée sur l'extérieur je regarde
Je regarde la vie, elle passe je dois la saisir
Dure a faire enfermé prisonnier je le sais
Prisonnier de cette cage de fer porte fermée
Mes ailes n'ont plus la force de me porter
Je m'évade en pensées, pensées de voler
Mais voilà je reste la posé sur ma barre
Je ne vois pas la liberté elle part elle file
Moi je file un mauvais cocon je reste con
Mon cocon n'est que reves et pensées
Pensées d'évasions, pensées au cocon
L'homme m'a prit et déposé ici arrêt
Illusion illusoire je suis pris au piège
Sortir voilà mon reve tout casser
Ouvrir cette putain de porte fermée
Porte de l'enfer je dois m'entraîner
Entraîner mes ailes pour un jour voler
Voler pour retrouver la liberté sans pleurer
Ouvrir les yeux vers ce monde d'amour
Mes larmes coulent seul isolé dans ce nid
Nid de fer protection des agressions ok
Dur es le déploiement de mes ailes
Pas de place pour les entraîner
Je dois me contenter de pleurer
Mes ailes cassées brisées horreur
Mes ailes n'ont pas de doigts
Voilà pourquoi je reste triste
Mes plumes ne savent pas tourner
Tourner la clef de la porte fermée
Les vautours tournent je les repoussent
Je repousse l'horreur de ses nettoyeurs
De cadavres qui ne laisse que des os desséchés
Je ne suis pas mort encors je vie sans ressort
Ressortir, voler, esprit libre ailes déployées
Puis un jour la porte s'ouvre une dame blanche
Cette dame blanche me sauve par une nuit bleue
Que vais je faire voler je ne sais plus trop ployées
Trop ployées Mes ailes manquent d'activités, cassées
Elle prit mes ailes et me dit vole n'attend pas
D'un jet elle me lance me relance dans l'air je vole
Merde j'y croyais plus pas possible je vole , libre
Libre de m'arretter ou je veux, me poser ou je veux
Mon perchoir ne balance plus comme dans ma cage
Mon perchoir, la vie, la montagne ou la je m'entraîne
Tant te temps prisonnier difficile de m'entraîner épuisé
Epuisé par tant d'années privé de liberté, conditionné
Qu 'a cela ne tienne je profiterais
Je profiterais de ses courants d'air
Courant d'air chaud de l'amour
Courant ascendant porte-moi
Dame blanche envole-moi
Dame blanche attend moi
Dame blanche je suis-la
Dame blanche je viens
Dame blanche je vole
Je m'envole, Je rigole
C'est revenu, C'est drôle
J'y croyais plus
C'est mon rôle
Je vole
Courant d'air chaud de l'amour
Ailes ouvertes posées sur toi je monte
Je monte lentement mais sûrement
Allègrement Reste la attend, attend moi.
Dame blanche sur le promontoire tu es la
Dans blanche ce promontoire était mon nid
Tu ne le savais pas, je te le dit je vivais ici
Dame blanche l'amour ma porté jusqu'à toi
Mais Évidence tu savais ou j'étais né idiot j'étais
Viens envolons nous laissons nous porter
Porter par les vents, porter hors du temps
Planons sur cette brise légère jusqu'à la mer
Dame blanche, nuit bleue, nuit rose, lumière
L'important vivre, voler, planer, sur le flux et le reflux
D'une mer d'huile ou la vie repose sereinement
La vie n'est que vagues d'amour tous les jours
Moi l'aigle je suis devenu l'oisillon de tes jours
Merci la porte est ouverte
Merci la cage est vidée
Merci je n'y suis plus
Merci je vole et je vie
Mes ailes tu les as réparées
La porte tu l'as cassées
La cage tu as jetée
Jamais plus je n'y rentrerais
merci