Je me demande toujours pourquoi je m’échine à regarder les séries à la télévision. Les sériphiles purs et durs y ont renoncé depuis un moment et je les comprends. J’ai expliqué ici à quel point « Men in trees » était une série neuneu, mais je me réjouissais pourtant que France 4 diffuse enfin une fiction qui sommeillait dans la cave de France Télévision depuis quelques années. Nous avons suivi attentivement les histoires de Marine et Jack et bêtement nous imaginions connaître un jour leur dénouement. La chaîne de la TNT a déprogrammé la série, alors que l’été n’est pas encore exactement terminé et nous ignorons si et quand elle la rediffusera. Je songe à envoyer un mail courroucé à la chaîne d’ailleurs.
Je devrais garder à l’esprit que les séries ne sont que des bouche-trous qui rapportent occasionnellement pour les chaînes. Dans cet ordre d’idée, bien que TF1 n’en fasse pas trop la promo, la chaîne diffuse « Dirty Sexy Money » depuis le début de l’été en seconde partie de soirée le mercredi. Je regardais vaguement jusque là accrochant de temps en temps aux intrigues super soap, que j’imagine pleinement assumées, de cette série. Hier, j’ai tenu – merci les vacances – jusqu’à 0h40, tellement j’étais scotchée par le propos.
« Dirty Sexy Money » met en scène une famille new-yorkaise extrêmement riche et puissante. Le patriarche ne vient apparemment pas à bout de ses bouillonnants enfants et a confié à son homme de confiance la lourde tâche de les gérer. J’ai appris sur wikipédia ce matin qu’il avait succédé en cela à son père lors de la première saison. De mon côté, je découvre la fin de la deuxième et dernière saison de la série. Les Darling sont prêts à tout pour arriver à leurs fins, comme les Ewing en leur temps, et le chef de famille n’hésite pas à placer ses fils non seulement dans ses affaires mais aussi en politique, le plus falot d’entre eux magnifiquement campé par un Baldwin (William) va devenir sénateur, et près de Dieu. La fille de la famille a, elle, choisi de s’accoquiner avec l’ennemi juré de son père, le fourbe Simon Elder.
Outre ses intrigues extrêmement bien fiches, la série compte un casting qui fait rêver avec Donald Sutherland, Lucy Liu et le fameux Peter Krause. William Baldwin est parfait en fils à papa malléable qui apparemment, et je n’avais pas tilté hier soir en découvrant sa petite amie, est tombé sous le charme d’une transsexuelle ce qui aurait pu flinguer sa carrière.
Les épisodes d’hier comptaient un rebondissement par seconde et illustraient parfaitement la fourberie du Darling en chef.
C’est un peu crétin de découvrir une série à trois épisodes de sa conclusion, surtout quand elle ne compte que deux malheureuses saisons.
Dans le même registre, le matin, j’adore m’affaler avec mon café au lait devant « Summerland » avec Lorie Loughlin et surtout, je l’ai découvert récemment, Zach Effron ado. Je pense qu’il y a une histoire et que cette série ne vise pas seulement à mettre en scène des beaux gosses et de super jolies filles. Je sais même que le propos est grave, l’ex Becky de « la fête à la maison » a recueilli ses neveux et nièces après le décès de leurs parents et tentent de leur apprendre que les UV sont une vraie saloperie pour la peau à long terme et que le sel attaque les cheveux si on n’y prend pas garde. « Summerland » n’a pas eu non plus un destin reluisant...ce qui se comprend finalement aisément quand on la regarde.
De mon côté, je ne peux pas m’empêcher de bloquer sur la peau de l’aîné des nouveaux enfants de la jolie brune qui est grêlée d’acné recouverte à la truelle par du fond de teint.