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Qui a dit que les zombies n’existaient pas?

Publié le 26 août 2010 par Bastienb

Qui a dit que les zombies n’existaient pas?

La fourmi est manipulée au point de se suicider pour permettre à son bourreau de finir le cycle de sa vie: La petite douve du foie.

Non, en effet, les Zombies de Romero ou Max Brooks n’existent pas. Pourtant la nature nous montre quotidiennement que de nombreux parasites peuvent influencer voir totalement prendre le contrôle des mouvements, des pensées et de la volonté de certains être vivants. On les appelle les parasites manipulateurs:

Ainsi, le parasite Dicrococoelium dendriticum ou « Petite douve du foie » accomplit un complexe et langoureux cycle de la vie, en passant par la fourmi dont il prend tout bonnement le contrôle ! En effet, la fourmi, en avalant la bave d’un escargot contaminé va devenir l’hôte de plusieurs centaines de larves microscopiques (Qu’on appelle plus proprement cercaires) dont l’une d’entre elle va se loger dans le ganglion sous œsophagien de la Formica fusca (déjà victime des fourmis esclavagistes, triste vie), tout près des nerfs des pièces buccales. On l’appelle  » le ver cérébral » pour les changements de comportement qu’il va provoquer chez sa victime. Et c’est là que ça devient analogue aux comportements hollywoodiens de nos chères mangeurs de cervelle: Le ver cérébral va ordonner à la fourmi de se positionner sur la haut d’un brin d’herbe durant la nuit et matinée de chaque journées! Cela dans l’unique but d’arriver à son hôte définitif:  Le mouton, qui va venir brouter son herbe fraiche dès le matin sans savoir qu’une fourmi contaminée s’y trouve.

Aussi, pour l’anecdote, l’après midi il est impossible de différencier une fourmi contaminée d’une saine d’esprit, car toute s’activent et s’adonnent à leurs tâches habituelles, comme si le parasite ne tenait pas à se faire remarquer.

Pour citer un autre exemple: La bien aimée tique que l’on connait, parasite impressionnant de par ses caractéristiques et sa « méthode » de forage de la peau, transmet facilement la maladie de Lyme (Maladie quasi exclusive à la tique) qui inclut comme symptômes un caractère dépressif, un manque de motivation, de volonté et une grande fatigue, comme pour plonger la victime dans une profonde inactivité. Le cerveau humain peut donc indirectement (Comme dans ce cas, mais directement aussi) être influencé par un parasite.

Ou encore: La guêpe Hymenoepimecis argyraphaga qui pond ses œufs dans son araignée hôte: la Plesiometa argyra. Ceux ci vont se développer en maintenant leurs victime en vie, car ce détail à son importance: La nuit qui précède l’entrée en métamorphose des larves de guêpe, celles ci ordonnent à l’araignée de tisser un cocon tout à fait inhabituel, afin de protéger les larves une fois l’araignée morte (Car celle ci décède juste après avoir tissé le cocon protecteur).

Les metacercaires (larves) d’Euhaplorchis californiensis, quant à elles, envahissent la boîte crânienne d’un poisson marin (Fundulus parvipennis) pour hôte intermédiaire, son but étant l’intestin d’un oiseau (Calidris pusilla) friand de petit poissons. Ces larves vont ostensiblement influencer la victime afin qu’il soit mangé au plus vite par le petit oiseau. Ainsi, on note un comportement nettement différent chez les poissons contaminés:  Séjours fréquents près de la surface, mouvements désordonnés et surtout ils dévoilent régulièrement leurs ventre blanc vers la surface, chose totalement inhabituelle chez ses congénères. L‘Euhaplorchis californiensis pousse donc clairement les contaminés à un comportement suicidaire. Et ça fonctionne: Les infectés sont 30 fois plus souvent mangés que ceux en bonne santé.

Dernier petit exemple: Le Microphallus Opacus, parasite fréquent dans les lacs et cours d’eau de Nouvelle-Zélande, posséde un cycle semblable à celui de la Petite Douve du Foie (car de la même famille).  L’un des intermédiaires du Microphallus Opacus est un crustacé: le Gammare. Il va lui aussi subir la diabolique volonté de nos chères têtes blondes qui vont le pousser à surveiller chacun des bruits venant de la surface, au cas où un goéland (L’hôte définitif) patogerait dans l’eau au dessus d’eux. Si la situation se présente, le crustacé remonte et tourne en rond à la manière d’un fou, comme si il voulait être dévoré; et c’est souvent ce qui se passe. Ainsi, la boucle est bouclée pour le parasite, il est dans l’organisme de son hôte définitif.

Nombre d’autres cas existent et prouve l’existence de parasites manipulateurs inventifs et terrifiants. Certains scientifiques pensent même qu’ils tiennent un rôle essentiel dans la chaine alimentaire, en régulant certains déséquilibres. Ils sont en tout cas d’une ingéniosité extra-ordinaire et d’une malice cruelle qui n’embellit pas leurs image chez les Hommes, qui ont au moins le mérite d’être inspirés pour des œuvres de Science-Fiction

:D
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L’Humain, notamment grace aux progrès scientifiques et médicaux, reste peu touchés par des parasites manipulateurs aussi inquiétants que ceux précédemment cités. Mais cependant certains médécins et scientifiques pensent que quelques parasites comme celui du Toxoplasma pourraient modifier le comportement des personnes touchés…

Aussi effrayant que passionant n’est ce pas?

:D


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