Les augures n’étaient pourtant pas sereines pour le club auxerrois, un but marqué par les Russes à Auxerre rendait les choses très difficiles : il fallait marquer sans encaisser.
Le stade Abbé-Deschamps a retrouvé sa foule bonne enfant et l’enthousiasme des grandes années du club. Les Auxerrois y croyaient.
A Auxerre, ils ne sont pas nombreux à avoir déçu. Et si Hengbart n’est pas dans la liste de Laurent Blanc, demain, c’est un scandale. Il a été extraordinaire ! Mais c’est l’ensemble du « collectif » auxerrois qui a montré sa solidité, sa solidarité remarquable. On s’en prenait à rêver d’un tel état d’esprit dans l’équipe de France. L’entraîneur auxerrois, Jean Fernandez , ne peut être étranger à cette cohésion remarquable.
J’ai cru revivre les grandes années Guy Roux , le doublé et la coupe d’Europe … Les klaxons résonnent à nouveau dans la ville et l’ambiance très joyeuse,calme et sans débordements semble retrouvée : un coup de jeunesse pour un ancien adjoint aux sports de cette ville.
Au delà du compte-rendu détaillé d’un match qui resta indécis jusqu’au bout quant à la qualification, c’est de cette ambiance et de ce renouveau de « l’esprit » AJA dont je voulais me faire l’écho. Qu’une petite ville occupe ainsi, depuis si longtemps les plus hauts gradins d’un sport souvent réservé aux “mastodontes” financiers est chose rafraîchissante.
Bravo à tous !
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