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Ma liberté voguait en très hautes altitudes
.
Sur deux ailes d'aigle
Elle planait sur les cimes
.
Nos pas se faisaient légers
Sous son inspiration
Là
Rien n'est plus vrai
Qu'un souffle déposé
Nous étions voyageurs
Sur des rives sans fortune
Le torrent emportait tourments
La vie palpitait
Entre deux corolles de campanules
Ma liberté avait le pas léger
Et sa seule beauté pour tout bagage
*
Elle est ce que nul ne pourra jamais extraire
Chevillée au corps et à l’âme
Elle exulte devant ton souverain mystère
.
Petit pincement au cœur
Lorsque d’un doigt hésitant
Tu défaisais ton corsage
.
Toute hésitation bue
Les yeux se ferment alors
Et boivent le soupir exhalé
A l’ombre tendre du grand chêne
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Manosque, 23 juillet 2010
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