Parmi les p’tits trucs qui m’irritent

Publié le 25 août 2010 par Iti1801

ou plutôt qui m’écorchent les oreilles (encore une fois je ne remercierai jamais assez ma mère et son goût prononcé pour la bonne orthographe et la grammaire correcte), on trouve en bonne position (pratiquement ex aequo avec Après que + Indicatif) : « c’est moi qui est (venu )», par exemple, ou encore : « c’est moi qui a (pris )».
Pour rappel, le pronom relatif ici est sujet et l’antécédent auquel il se rapporte est moi, donc ça veut dire : « c ’est moi, je suis (venu )», « c’est moi, j’ai (pris )».
Donc, de grâce, si d’aventure vous aviez tendance à faire cette petite faute, essayez d’y penser et de vous corriger – « c’est moi qui suis (venu )», c’est moi qui ai (pris ) » – vous aurez la profonde reconnaissance d’oreilles sensibles trop souvent agressées…

Dans une moindre mesure, vu qu’on l’emploie plus rarement, sauf si on est journaliste ou commentateur sportif, l’usage abusif des résultats finaux, m’abîme un peu les oreilles également et parfois même les yeux (mais que font les correcteurs ?).
Les résultats sont finals (et celui qui ne le sais pas est alors tout sauf finaud…). Tout comme les chantiers sont navals, les tabourets sont bancals, les poisons sont fatals
Voilà une liste non exhaustive des adjectifs singuliers en -al qui ne font pas leur pluriel en -aux. C’est quand même pas si compliqué que ça à retenir, si ?

Bref, pas sûr que tout celà change vu la nouvelle réforme du CAPES de lettres classiques… Ou alors tout cela sera-t-il maîtrisé dès le primaire grâce au fameux socle fondamental de connaissance ? A force de réformes tout azimuts pour économiser quelques milliers d’euros, on est en train de forger une belle génération d’après ce que j’ai pu voir…