Tous vainqueurs ! Pour le moment !

Publié le 25 août 2010 par Marx


Un sondage, confidentiel et non diffusé, donnerait Marcel Chouignard,  s’il était  le candidat  PS,  vainqueur au 2e tour des présidentielles contre le président sortant. Evidemment, c’est une simple boutade car les articles consacrés aux sondages d’opinions sont ridicules et pathétiques. La presse française est aussi critique que le Moniteur officiel de l’Empire  Elle passe son temps à faire des calculs bêtes et stupides.
Les sondages sont devenus un véritable poison pour la démocratie, une interdiction  serait souhaitable mais hélas impossible.
La machine à s’entre-déchirer est lancée dès La Rochelle ! cette machine peut bien devenir une machine à perdre, si on n’y prend pas gare !
Au P.S., le bal des égos va faire des dégâts et rien n’est fait pour changer la donne !
Les mêmes erreurs se reproduisent, absence d’un programme commun de rupture crédible, retour à un militantisme de base remplacé par le défilé des pom-pom girls  !
Que ce soit sur le social, l’insécurité, l’Europe, l’unité de la gauche, le PS n’a toujours rien appris, ni rien compris.  Ancré dans ses certitudes néolibérales, il  risque  de connaître les abysses.
Alors que Pierre, Micheline, Josepha ou tartampion soient les meilleurs vainqueurs contre sarko, à la limite on s’en fiche complètement.
En effet, les médias manipulent l’information à sa guise, l’opinion se  fait et défait à coup de sondages ! le PS en a été plusieurs fois victime, comme en 2005, comme  également pour les dernières primaires. DSK peut l’emporter mais sa politique conduira à la mort de la gauche et au retour de la droite, comme en Italie. Mis à part changer une virgule au niveau social et se démarquer au niveau sociétal la différence entre la droite et DSK est minime.
Quant au reste de la gauche, la cacophonie ne permettra pas une recomposition
Alors 2012 victoire à la Pyrrhus ; c’est vraisemblable. D’autant plus les primaires sont ouvertes à tous et le  militant n’a plus sa place. A quoi ça sert de se dépenser, quand d'autres qui ne font jamais rien au quotidien pour la démocratie décident à votre place.