Nicckki : poème " planete"

Notre planète celle
Qui, bien avant
Qu'on l'appelle
Planète bleue..
Coulait des jours heureux
Parsemée de verdure,
Regorgeant d'eaux limpides et pures.
Elle eut un invité
Qui la foula du pied
Comme une caresse,
Lui châtouilla le ventre de semences
Avec tendresse,
Elle ouvrit ses entrailles
Pour lui prodiguer victuailles
Ils vivaient en harmonie.
Un beau jour, il regarda la lune
Du haut d'une dune
Et le désir de la conquérir
En lui germa.
C'était le début de son évolution.
Ses outils de labour devinrent plus sophistiqués.
Au bout de milliers d'années
L'heure de l'Industrialisation
Avait sonnée
La pollution était née.

La désolation suivra.
Ce qui n'était au début qu'un crachat:
Devint vomissure.
Elle qui sentait si bon
Le jasmin, la lavande,
Ne dégageait plus qu'odeur fétide
Une odeur de pourriture.
Étrange comportement
Pour un invité....
Il lui a tondu
Sa magnifique chevelure Amazonienne
Il a percé sa Couche d'Ozone
Cette terre il l'avait fait sienne,
Elle était son esclave.
Devenue aride par la chaleur,
Emprisonnée dans sa peine,
Secouée par des soubresauts,
Elle s'est révoltée
Et la larve a coulé.
Fleuves, rivieres et océans,
Se sont asséchés.
Celle que l'on appelait Planète bleue
N'était devenue
Qu'une planète grise
Parmi tant d'autres
Dans la Voie Lactée.
Triste fin,
Quand tout avait si bien commencé.