Un père de famille de 45 ans a été agressé à Lyon par un groupe de jeunes pour non-respect du jeûne du Ramadan, parce qu’il buvait un café sur la terrasse d’un café. L’histoire de ce sénégalais, habitant dans le quartier "Le Vénissieux" de la banlieue lyonnaise, date du week-end du 15 août.
Le mois duramadanétant aussi une période fête, mais aussi de la montée en puissance de la vaste nébuleuse obscurantiste.
Après une altercation avec un premier jeune-homme, certainement d’origine maghrébine d’après son apparence, qui lui a reproché son non-respect du jeûne, monsieur Hamara Diarra a été roué de coups par un groupe d’individus qui a été appelé par l’agresseur.
Il reçu des chaises et une bouteille de verre sur la tête selon plusieurs organe de presse écrite et sites Internet, dont le journalLe Point..
Souffrant d’une fracture à l’arrière du crâne, la victime été transportée à l’hôpital, où elle a dû être trépanée, l’intervention consiste à réparer la perforation des os du crâne. Cette descente, des gardiens de l’Islam rigoriste qui agissent en dehors de préceptes de tolérance et par convictions intégristes du fait de la violence, a été filmée par les caméras de surveillance de la voie publique. Mais les images de très mauvaise qualité ne permettent encore à ce jour les identifications des agresseurs. Alors qu’une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Lyon, le gérant du snack (Kebab), craignant des représailles, pourrait témoigner sous X.
La Grande mosquée de Lyon "condamne avec la plus grande énergie", le passage à tabac d’Hamara Diarra. Le recteur de cette institution lieu de culte, Kamel Kabtaneintervenant sue les ondes de France-Info et s’adressant, par communiqué officiel, à plusieurs journaux dit "n’est en aucun cas compatible avec les principes religieux que professe l’islam. La Mosquée de Lyon rappelle que la religion demeure de la responsabilité du musulman face à son créateur et que lui seul à le pouvoir de juger chacun d’entre nous pour ces actes et sa pratique religieuse. Nul homme n’a le pouvoir de se substituer à lui", a-t-il insisté.
La police, qui avait privilégié la discrétion pour les besoins de l’enquête auparavant, a décidé dès le mardi 24 août de lancer un appel à témoins, qui a été relayé ce mercredi par le quotidien régional Le Progrès, qui titre : "Dans le coma pour un café un jour de ramadan"
L’image et la renommée de l’islam largement écornés par de tels comportements qui sont le fruit de prêches inculquant aux jeunes des idées intégristes, connaît donc cette nouvelle affaire qui offusque les opinions non seulement à Lyon, à l’instar de toute la France et ainsi que de part le Monde.