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Fingerspitzengefuhl, c'est la petite sœur de la « Los Niños ». Elles ont le même papa : Willy. Sauf que voilà, c'est le seul point commun qu'elles ont.
Eh ouiiiii ! Le papa, il a bien réussi son coup, les deux sœurettes ne se ressemblent pas mais se sont fait une place de choix au pays des noctambules, autant l'une que l'autre.
« Los Niños », vous connaissez déjà : c'est le second degré, l'humour, les maris, la bière bio et la musique politiquement incorrecte. C'est un peu la fille vulgaire mais sympa, l'aînée un peu « trashos », qui boit un peu trop et reluque les maris sans gêne aucune. C'est la copine de rêve en somme.
La Fingerspitzengefuhl est complètement différente. Elle a un côté beaucoup plus pointu, beaucoup plus « arty ». Les connaisseurs traînent avec Miss Fingerspitzengefuhl. La trempe de ceux qui sortent des noms de groupe berlinois que personne ne connaît et qui les ont vus en concert dans la cave d'une ancienne boucherie en 2005. Oui, c'est un peu ça la soirée. On s'arrache moins les maris, on danse plus. On est subtil tout en gardant une touche d'humour décoincé. Finger (c'est comme ça qu'on l'appelle parce qu’il faut avouer que le nom est légèrement imprononçable !) est plus intellectuelle. Ce n'est pas pour autant qu'on « shake pas notre booty » à partir de minuit, bien au contraire.
Un défi réussi donc pour Willy qui nous fera danser hiver comme été avec ses deux bébés. On avait un peu peur au départ. Et puis ça a vraiment fonctionné : autant l'une nous donne l'incroyable envie d'être fofolle et de nous dandiner sans retenue, autant l'autre élargit nos oreilles de musique « moite et chatte ».
Notre cher Willy va-t-il encore tomber enceinte et accoucher d'un nouveau bébé tout aussi extraordinaire ? Parce que là, on insiste, on veut être les parrains, avec un grand P... comme dans : « Pousse-toi de là que je danse ! ».
Bien à vous.