Mes oreilles sifflent encore des festivités de mardi à L’O2 où Dan Martin, l’éditeur du site BusinessZone.co.uk présentait son avis sur BalstBeat, un programme social d’entreprenariat pour les enfants. Les enfants étaient en charges de mettre en place leurs propres entreprises de musique et de multimedia, avec pour chacun d’entre eux un poste déterminé, incluant PDG, manager des ventes et du marketing, relations presse, photographe, journaliste, art/ design manager… Une véritable entreprise en somme produisant des battle de groupes dans leur quartier pour identifier de nouveaux talents. Chaque entreprise avait pour mission de réunir son propre capital pour financer l’événement et créer un Business plan adapté. Comme tout autre business, ils avaient tous pour objectifs de dégager des profits, dont 25% irait directement à une œuvre caritative de leur choix.
Parler aux enfants –qui viennent tous d’univers écarlates et possèdent des expériences divers et sont agés de 8 à 18 ans- m’a surpris : c’est incroyable de voir à quelle vitesse ils s’adaptent à cette tache énorme et de voir comment ils ont compris si vite le défi qu’était de faire tourner une entreprise.
« Il y a toujours des conflits et des divergences d’option mais c’est la façon dont vous en venez à bout qui compte » m’a confié un adolescent. Leur entreprise a débuté avec 18 membres du personnel et a perdu 50% de ses effectifs avant la fin du projet. Tout s’est passé avec une base d’expérience commune, proche de zéro, aucune aide extérieur ou formations. Quand il s’agit de parler business, le ton est juste : « il n’y avait pas assez de temps pour s’asseoir et avoir de longues discussions tout le temps, nous devions nous adapter à ce qui devait arriver, nous nous somment écrit et avons sorti un plan, ne restait qu’à le mettre en place ».
Au contraire, mercredi soir a été l’occasion de suivre ce qu’il se passait au parlement, où le CIOT tenait sa réception d’été… La salle était pleine d’officiels venus du gouvernement ou des hautes institutions financières. L’ensemble des discussions portait sur la façon dont le gouvernement devrait modifier le Budget pour atteindre le rêve d’un système fiscal « fiable, conscient et prévisible ».
Beaucoup des commentaires dans la salle confirmaient qu’il n’y avait jamais eu autant de professionnels de la fiscalité et de la finance au sein d’un cabinet, certainement un signe. S’en est suivi une table ronde sur les taxes… C’est alors que je me suis rappelé des enfants : si seulement on pouvait tous s’écrire, mettre au point un plan et juste le suivre. Si seulement le monde des adultes était aussi simple !