L’accordéon de Richard Galliano fait rouler des trilles de triolets, billes de verre aux couleurs emprisonnées d’agates, qui claquent en cascades sur les gradins de Fourvière. En bas, dans la rue, des rêves d’amants tournent gouailleurs et nostalgiques devant la tente oubliée d’un bar perdu. Blessures de lumière. Regards accrochés au lointain des horizons intérieurs. La ville tourne, tourne.
Valse.
Ralenti. Arrêt infime. Le bruit d’un rideau ponctue le silence. Argentique argentin au futur de papier glacé trop tôt jauni.
Pas glissés sur l’asphalte.
Tango !
Valse ou tango ? acrylique sur toile, 73x54 cm
Jean-Paul Schmitt