Avant de vous laisser pour quelques jours, je vous envoie ces dessins empruntés aux carnets de Thomas Fougeirol.
J'aime l'aridité hivernale qui se dégage du fusain et de l'encre.
C'est le même genre de rudesse que celle d'un paysage enneigé.
Cette vision correspond pour moi à la période de Noël bien mieux que les boules pailletées et les paquets-cadeaux.
Ce sont ces moments où, le jour demeurant à peine quelques heures, la lumière passe trop rapidement pour qu'on ait le temps de la garder avec soi, c'est le temps où les ombres rôdent, masquées par la nuit et par le froid.
Il s'agit sans doute de l'une des périodes les plus intenses de l'année, de celles où l'on apprend le plus sur soi-même, et durant lesquelles, parce que le monde extérieur a quelque chose de désertique, l'imagination et le rêve se déploient le mieux.
Je vous souhaite donc beaucoup de rêves pour ce Noël!