Acte 2 scène 3…

Les vacances avec les enfants, c’est bien.
Mais c’est fatiguant.
Alors quand mon père me propose de les prendre 10 jours en vacances chez lui, ni une, ni deux, que je te les colle dans le train vite fait, bien fait!
Dont acte, vendredi dernier, nos vacances commençaient vraiment, les enfants étant partis (non n’insistez pas, je ne culpabilise même pas!)

Samedi dernier, nous savourons donc notre première journée tranquillou.
Vers 13 heures, coup de fil des enfants, c’est génial tout va bien, piscine, plage, toussa.
Je me détends et apprécie d’autant plus ces moments que je sais que eux aussi profitent.

16 heures, nouvel appel, je décroche d’un allo gai et pimpant, et me prends un hurlement de ma chère fille dans l’oreille :
“MAMAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN, JE-VEUX-RENTRER, VIENS-ME-CHERCHER, JE T’EN SUPPLIIIIIIIIIIIE” (phrase ponctuée de sanglots et de nez qui coule)

Passé un instant de panique (si elle peut téléphoner, c’est qu’elle ne va pas si mal), je demande ce qui s’est passé en 3 heures de si dramatique.
“JE-PEUX-PAS-TE-LE-DIRE, VIENS-ME-CHERCHER JE T’EN PRIIIIIIIIIIIIIIIIE” (phrase toujours ponctuée de sanglots et de nez qui coule)
Je panique un peu quand même et fonce sur le site de la sncf et d’easyjet en même temps pour savoir si je peux faire un aller retour pour sauver ma princesse qui va si mal.
Je tapote et en même temps essaie de comprendre.
Rien à faire, elle pleure, me hurle qu’il faut absolument que je vienne la chercher.

Au bout de 5 minutes, je demande à parler à mon père pour essayer de comprendre.
Ah ben c’est très clair : ma fille a décidé de rentrer, elle a fait sa valise, elle est en larmes et attend dans l’entrée de l’appart de mon père qu’il l’emmène à la gare.

Le motif : une dispute avec son frère, ils voulaient tous les deux les lunettes de piscine noires et il n’y en avait qu’une seule paire…

Ok, je l’inscris tout de suite au théâtre ou bien?