Dorchester est une petite maison d’édition. Qui va mal. Rien d’extraordinaire, vu que mêmes les grandes souffrent. Jusqu’à ce qu’elle annonce que fini la paperasse, en avant toute le numérique. Révolution d’avenir pour un futur meilleur ? Disons plutôt fuite d’un passé malheureux.
L’ebook est venu à Dorchester comme un sauveur. Solution à tous leurs problèmes. Car la maison se porterait mal. Dettes, auteurs non payés – en attente de paiement – et un plan de restructuration de 10,3 millions de dollars qui vient confirmer tout cela. Selon une source proche, leur passage au numérique serait « un aveu d’échec ». Du coup, le produit mi-mi, le produit miracle, l’ebook. « seulement pour les six prochains mois », précise toutefois Leah Hultenschmidt (je suis heureux de ne pas faire de la radio), directrice éditoriale de la maison.
Seth Godin, lui, est blasé. La tête du marketing du New York Times, et aussi son auteur qui se vend le mieux, en a marre du livre. Papier s’entend. Après douze publications, la prochaine sera uniquement numérique. (….)
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