Ces derniers temps j’ai découvert un vocabulaire nouveau : « Roms et gens du voyage ».
Cela m’a rappelé une chronique entendue il y a quelques années sur la BBC. On y disait, un peu tristement, que les trains anglais avaient des horaires aléatoires, mais que les compagnies ferroviaires avaient de beaux noms, et que des voix charmantes y annonçaient les retards - colossaux. Il en était de même pour Enron, qui avait un code d’éthique que les universitaires donnaient en modèle.
Nous avons cru qu’il suffisait de repeindre les maux du monde en couleurs riantes, et de faire des autodafés de ceux qui ne parlaient pas bien, pour faire de la planète un paradis ?
Grand moment de l’hypocrisie bien pensante, de terrorisme intellectuel ? Et si cela signifiait seulement que le monde est dominé par des intellectuels, des diplômés, des gens dont la réalité n’est que mots ?