Cohue à l’entrée, Barbies sur le tard ( avec plumes, boa, fourrures, parfum, maquillage à outrance…), prospectus de la pièce en main, une jolie plaçeuse, un siege confortable . R.A.S. J’avoue que pour 115 pesos, on est bien plaçés, en “Planta Baja” avec les riches comme on dit ici (sic!). Je lève la tête et observe 3 balcons et poulaillers bondés. Salle comble. Chuut, on baisse la lumière. Ca commence avec des longs applaudissements rideaux fermés. Pourquoi? On applaudit pas à la fin normalement? Mystère et boule de gomme. Je constate vite que toutes les 5 minutes les acteurs sont coupés dans leur prestation par des applaudissements frenetiques, ce qui est assez penible. Enfin bon, passons. Ce fut une vraie sortie Ferrero Rochers, comme chez l’ambassadeur: On y a vu Victor Hugo en chair et en os! Et là, je vous vois venir: “Il a fumé son siège” ou encore “Et Jeanne d’Arc, elle etait aux toilettes?” Mais non, balauds! Faut que je vous explique. Victor Hugo est une vraie personnalité ici, entre autre animateur sur la radio numero un du pays ”Continental”. C’est un peu le J.P. Foucault de l’Argentine. Et il s’appelle vraiment comme ça. Tout ce que je sais de lui c’est qu’il est extrement francophile et sejourne souvent en France.
Niveau vestimentaire, sachez qu’ici on ose ce qu’en France on oserait jamais porter. Un feu d’artifice de couleurs, texture et autres ustentiles! J’ai opté simplicité: un jean sombre, chaussures noires, caban noir sur une chemise col italien à dominante blanche. Oui, cher lecteur: Je suis Stephane Bern.