En cause, l'utilisation du terme Jedi, mais également à la technologie en elle-même qui ferait appel au « Jedi Mind Trick », le pouvoir de suggestion des Jedi : l'entreprise propose en effet 3 logiciels, qui fonctionnent avec le casque EPOC de Emotiv. Les programmes proposent de prendre le contrôle de jeux ou d'applications diverses sur un ordinateur par « le pouvoir de l'esprit » de l'utilisateur. Nommés Master Mind, Think Tac Toe et Jedi Mouse, ces logiciels ne sont pas au goût de LucasFilms qui craint que « la marque soit source de confusion et nuise à ses affaires et sa réputation » rapporte Reuters.
L'affaire remonte en réalité à mai 2009 : à l'époque, George Lucas, par le biais de sa société de production LucasFilms avait alors envoyé une ordonnance de cessation et d'abstention à Jedi Mind, pour mettre un terme à l'amalgame. Brent Fouché, le PDG de l'entreprise, se serait alors engagé a supprimer progressivement tout rapport avec la saga Star Wars de sa société, sans pour autant tenir sa promesse.
Après avoir envoyé une seconde lettre sans succès, LucasFilms a donc décidé de déposer plainte contre Jedi Mind et demande aujourd'hui à la société 5 millions de dommages et intérêts, ainsi que le changement de son nom et la suppression de tous les éléments faisant penser aux pouvoirs Jedi : LucasFilms revendique en effet la propriété de « toutes les caractéristiques associées aux chevaliers Jedi non référencées dans une marque déposée (incluant) les robes Jedi, le sabre laser, le pouvoir de lévitation des objets, la communication télépathique avec d'autres Jedi, la capacité de tirer des faisceaux de « Force lumineuse » du bout des doigts. »
Reste que même si LucasFilms parvient à faire valoir cette mainmise et malgré la quantité conséquentes de termes déposés, le studio ne possède pas les droits de la marque « Jedi Mind » et cela pourrait rendre l'issue du procès incertain. La Force sera-t-elle avec George Lucas ou Brent Fouché ? Réponse prochainement.