Par « la conscience du peuple » blog
Le projet High Frequency Active Auroral Research Program, abrégé en HAARP, est un programme américain à la fois scientifique et militaire de recherche sur l’ionosphère. Ses activités dépendent de la base aérienne de Kirtland AFB et sont financées conjointement par l’armée de l’air et la marine des États-Unis, ses activités scientifiques étant gérées par l’Université d’Alaska et sa mise en oeuvre par le laboratoire Phillips de l’US Air Force et l’Office of Naval Research [1] .
Les installations du HAARP utilisent notamment la technologie IRI (ionospheric research instrument) et des techniques radioélectriques afin de comprendre les mécanismes complexes qui gouvernent l’ionosphère, région de la haute atmosphère. Un des objectifs, par excitation via des ondes haute fréquence (HF), est d’étudier l’impact de l’ionosphère sur les communications longues distances.
L’installation utilise un réseau d’antennes phasées comportant 180 antennes dipôle. La puissance rayonnée est de 3,6 MW PEP pour une puissance ERP (puissance irradiée) de 3,891 MW (84 dbW)[réf. nécessaire]. La gamme de fréquence HF utilisée est de 2,8 à 10 MHz. Occasionnellement les radioamateurs sont amenés à participer à ce projet en communiquant des rapports d’écoute lors de tests effectués sur 3.3, 3.39 et 6.99 MHz.
Le site est installé près de Gakona, en Alaska. L’installation aurait couté 30 millions de dollars.
HAARP est le 3e site de recherche ionosphérique des États-Unis, les autres étant dans les environs de l’observatoire d’Arecibo à Porto Rico, et proche de Fairbanks en Alaska, la station HIPAS. La station de recherche Européenne EISCAT avec une puissance de 1000 MW (ERP)[réf. nécessaire] est située près de Tromsø, en Norvège. Une station similaire se trouve en Russie près de Nijni Novgorod, avec une puissance de 190 MW[réf. nécessaire], il s’agit de la station Sura.
Selon le site web dédié à ce programme (voir liens externes), cette installation a pour objectif d’étudier les propriétés de l’ionosphère. Plus particulièrement, elle permet d’étudier comment les perturbations de cette couche de la haute atmosphère par les orages magnétiques affectent les communications radio mondiales, les systèmes de navigation par satellite ainsi que les réseaux de transport d’électricité sur de longues distances.
Avec ces installations, les chercheurs « tentent aussi de produire de petits changements temporaires sur une région limitée, directement au-dessus du site d’investigation, qui, en aucun cas, ne peut être comparable aux phénomènes globaux provoqués par les perturbations solaires. Les instruments, d’une sensibilité extraordinaire, installés à l’observatoire HAARP permettent de faire des corrélations détaillées à partir des effets limités ainsi produits, permettant une meilleure compréhension de la façon dont l’ionosphère répond à une grande variété de phénomènes naturels.»
Dans le livre Les anges ne jouent pas de cette HAARP écrit en 1995 par le docteur Nick Begich et la journaliste Jeane Manning les auteurs prétendent que la capacité d’HAARP à influencer l’ionosphère serait beaucoup plus importante qu’admise officiellement. Selon eux, ces 180 antennes permettraient un jour de faire des recherches pour pouvoir modifier le climat, interrompre toute forme de communication hertzienne, détruire ou détourner avions et missiles transcontinentaux et finalement, influencer les comportements humains, tout cela via des actions sur l’ionosphère. Toutefois, aucune donnée tangible ne permet de soutenir cette théorie Quant au ministère américain de la Défense, il apporte du financement à quantité de projets, sans que cela n’ait un rapport avec l’armement (transports, alimentation, communications, météo, etc.).
En 1999, un rapport de la sous-commission sécurité et désarmement du Parlement Européen mentionne que « le système militaire américain de manipulation ionosphérique, HAARP, lequel est basé en Alaska et ne représente qu’une partie du développement et de l’usage d’armes électromagnétiques à des fins de sécurité tant extérieure qu’intérieure, constitue un exemple d’une nouvelle menace militaire particulièrement grave pour l’environnement et la santé humaine au niveau planétaire ». Le point 27 de ce même rapport mentionne « demande que soit établi un accord international visant à interdire à l’échelle mondiale tout développement et déploiement d »armes qui pourraient ouvrir la porte à toute forme de manipulation de l’homme.».
En 2001, un journaliste s’est demandé si les tempêtes que la France a connues à partir du 26 décembre 1999 auraient un rapport avec une expérience réalisée sur le site HAARP en Alaska deux jours plus tôt[6]
Voir cet excellent reportage de la télévision française sur le projet HAARP:
http://www.youtube.com/watch?v=4v6jA0vX58U
Les rapports du GRIP (ingénierie commerciale):
« Le programme HAARP: science ou désastre? »
http://www.grip.org/pub/rapports/rg98-5_haarp.pdf