Guérir de la fibromyalgie : Josée

Publié le 24 août 2010 par Do22

Quand Dominique m'a demandé de partager mon chemin vers la guérison, je me suis rendue compte que je n'avais pas trop envie de regarder dans cette direction  !

C'est que c'est dur dur, la fibromyalgie !!! Ah la la ! J'en ai vu des vertes et des pas mûres, je vous l'assure !

Donc, dans ce partage que je vous offre et que je m'offre aussi, je dépose un grand mouvement de pardon et d'amour. Je dis sincèrement merci à cette bénédiction qu'a été la fibromyalgie. Elle m'a libérée et m'a aidée à me réaliser.

J'étais bien jeune lorsque les premiers signes d'alarme ont apparu. À peine sortie de l'adolescence, mon corps me parlait déjà de grande fatigue et de douleurs musculaires diffuses...

En fait, je dois commencer à l'âge de 2 ans, quand mon père nous a quittées, ma mère et moi. J'ai considéré, pour ne pas souffrir, qu'il était mort (ce qui n'est pas le cas) et ai imprimé une croyance d'abandon doublée de non-mérite à la vie. Donc «Je n'étais pas digne de vivre, je ne valais pas l'investissement, etc.».

La fibromyalgie empêche de vivre. On étouffe et je me prouvais donc, en souffrant de cette mal-a-dit invalidante et étouffante, que je n'avais pas le droit de vivre.

Aussi, j'attendais une reconnaissance des autres en regard de ma propre valeur. Je m'évaluais avec le reflet que me faisaient les autres et, comme je ne me considérais pas, les reflets que j'avais étaient négatifs... et je tournais en rond sans savoir comment sortir de cette roue négative, dégradante et étouffante.

Je me suis finalement décidée à aller consulter. Mon médecin de famille, dépassé par mon cas, m'a gentiment dirigée vers un rhumatologue. Résultat: "Fibromyosite". Dans ces années-là, le terme fibromyalgie n'existait pas encore.

Le médecin me donna une jolie prescription d'anti-inflammatoires et ce fut le début d'un énorme tourbillon de médicaments et d'alcool. Fuir la douleur et l'angoisse à tout prix ! C'était ma devise.

Je me suis donc mentie pendant des années. Plus je prenais de médicaments, plus je m'enfonçais jusqu'au jour où une terrible hépatite m'arracha le tapis sous les pieds. À l'hôpital on me dit: «Plus aucun médicament ou alcool sinon c'est la cirrhose qui se manifestera d'ici peu et là, vous seriez fichue».

Un désespoir indescriptible m'accabla. C'était l'ultimatum, le choix entre la vie et la mort. Je ne désire pas m'éterniser sur cette période, il va sans dire, du domaine de l'insupportable et ce, sur tous les plans de ma vie.

Je vous offre donc quelques bribes positives qui ont pavé mon chemin vers la guérison. En fait, au tout début, est venue une acceptation. Plus possible de fuir dans les médicaments et l'alcool... Donc, il me restait simplement à accepter. «Ok, je suis rendue là, maintenant quoi ?».

Ce fut le départ.

Dans mon choix de vivre, j'ai tout de suite décidé de refuser de porter le poids terrible du diagnostic reçu. Le médecin m'avais «cloué dans le front» une étiquette m'identifiant comme fibromyalgique. Il m'avait dit que j'étais condamnée à vivre dans la souffrance et je cite: «Quand vous serez trop souffrante, on vous fera des infiltrations d'hydrocortisone. Ça vous aidera à tenir». Pas fameux, hein ? Le pire c'est que je l'ai cru !

J'ai donc arraché de mon front ce diagnostic et je l'ai déposé sur la table. Il était toujours là, dans ma vie, mais je ne m'identifiais plus à lui.

Je venais de renaître !

Au début, je me suis tournée vers la méditation transcendantale. C'est une technique de relaxation profonde et de développement de la conscience. J'ai réussi à me retrouver un peu dans cette approche.

Bien entendu, j'avais besoin de soulagement. J'ai donc investigué sérieusement du côté de la phytothérapie. Ma découverte la plus précieuse est la griffe du diable. C'est un anti-inflammatoire magnifique !

L'homéopathie m'a aidée beaucoup aussi. J'avais toujours de l'arnica à porté de main. Mais dans les périodes de crises, le médicament naturel conçu pour traiter et prévenir la grippe, Oscillococcinum, m'aidait beaucoup.

J'ai profité énormément de la kinésiologie. C'est là que j'ai appris que je ne respirais pas. J'avais une respiration «de survie». Ici, le soulagement est venu de ma soeur, qui est chanteuse d'opéra. Il n'y a pas plus professionnelle qu'une chanteuse d'opéra pour respirer ! Nous avons donc travaillé ensemble pour me ré-apprendre à respirer. Dans tous ces exercices qu'elle me faisait faire, j'ai vécu une très grande libération par le son. J'avais un grand besoin de m'exprimer.

Dans la fibromyalgie, nous sommes repliés sur nous même. On étouffe par en-dedans.. Je peux vous assurer que le chant et la respiration ont contribué beaucoup à ma guérison.

Je ne vous ferai pas la liste de toutes mes démarches et formations car ce serait bien trop long ! Il y a cependant une technique énergétique que je ne peux passer sous silence, le Reiki. Dès que j'ai eu ma première initiation, j'ai changé énormément.  J'ai vite compris, en prenant soin de moi, que je ne devais plus chercher la guérison à l'extérieur de moi. Celle-ci viendrait de l'intérieur. J'ai donc lu tout ce qui se trouvait sur mon passage dans les domaines de la spiritualité, de l'éveil de la conscience et de la psychologie.

J'ai appris à m'aimer. Ensuite, je suis tombée en amour avec la vie ! J'ai fait la paix avec Dieu et j'ai pardonné, pardonné, pardonné....

La clé de guérison a été quand je me suis donné le droit de vivre, que j'ai reconnu ma propre valeur, sans identification au père et aux exigences sociales. J'ai commencé à investir en moi et à ME donner.

Tout au long de mon chemin vers la guérison, j'ai été accompagnée par ma famille de Lumière Amour. J'ai toujours eu la guidance dont j'avais besoin de la part de mes anges. Très tôt, j'ai développé cette faculté de communiquer avec eux. Ils ont joué un rôle très important dans ma vie.

Nous avons tous la possibilité d'être en contact avec les anges ! Je crois sincèrement qu'une personne ayant une intention pure et désirant de tout coeur se rapprocher d'eux, peut y parvenir. Ce fut mon cas.

Donc, à vous tous, je vous dis du plus profond de mon coeur, la guérison est possible ! Prenez-vous en mains, changez votre vie et retombez en amour avec vous-même, dans la simplicité, la facilité et la joie !

C'est une recette merveilleuse pour guérir.

J'en suis la preuve vivante !
Affectueusement,
Josée Gauthier