Pour le moment, le financement est construit autour de la dotation par l’Etat à la société du Grand Paris d’un capital de quatre milliards et d’un emprunt remboursé sur quarante ans grâce aux recettes générés par les activités du nouveau métro. Mais cet apport annoncé lors des débats parlementaires devient de plus en faible face à des coûts qui ne cessent d’augmenter. Ainsi, l’apport en capital est trop faible par rapport au total des coûts. Résultat, la somme empruntée devient plus grande et les recettes espérées ne suffissent alors plus à rembourser la dette.
Grand Paris : un pari loin d’être gagné Et en ce moment l’Etat n’est pas en mesure d’augmenter cette somme. Une difficulté qui rend désormais impossible le début des travaux en 2012. Pire encore, ce retard pourrait même remettre en cause le projet du métro du Grand Paris. En effet, l’adhésion autour de ce projet est de plus en plus faible. Dans cette période de crise, de nombreux élus pourraient se consacrer à des sujets moins coûteux et plus visibles immédiatement. Selon certaines sources proches du dossier, cela relèverait du miracle si le métro du Grand Paris voyait le jour avant 2035.