La ville (le gros village) est placardée d’affiches du OFF. Des affiches, comment dire? Dans l’ensemble, c’est assez impressionnant de constater le degré d’amateurisme. Et de comédies légères. Mais c’est ben beau. Visuellement. Et c’est recyclable.
Juste parce que c’est impressionnant la cour d’honneur du Palais des Papes… Et qu’avant de voir Pappelapapp, j’étais pleine d’espoir!
Puis, après avoir vu un spectacle de danse d’un groupe de Taïwan, je me rabats sur La conditions des soies. Plus aucune déception à partir de ce jour. Loop Me de YiLab et S de Scarecrow contemporary dance company. Merci Taïwan pour vos spectacles de qualité, brut et sans compromis. J’ai été émue. Et vous savez comme c’est dur de m’émouvoir… Et à la performance de Yves-Noël Genod, toujours à la Condition des soies mais dans une autre salle, il offre du champagne… Mais croyez-le ou non, ce n’est pas le champagne qui m’a convaincu d’aller assister à sa performance, mais une citation dans le bottin du OFF pour son spectacle –et dans la plupart des descriptions, c’est incroyable comment on vente l’air climatisée pour convaincre les gens d’aller voir leur show, alors est-ce que je dois en dire plus concernant la qualité de la direction artistique ? Genod m’a eu en disant ceci comme argument de vente : « les putains, les vraies sont celles qui font payer pas avant, mais après ». Rien à rajouter.Et pour finir, du bon théâtre du OFF: Les anges de comptoir avec un Bukowski pas mal et une belle création au titre pour le moins évocateur: Il faut penser à partir.