La fine équipe de feu

Nouvelle série sur les collaborateurs qui ont mis le feu au spectacle.

Pour les textes de Martin Petit et le micro de feu,  il me fallait un head writer, script doctor ou si on veut un comique à tout faire, j’ai demandé à Dominic « punch » Sillon de se joindre à ma croisade anti-tabou.

Certains se rappelleront que Dominic et moi avons travaillé à NRJ le midi, les fou-rire intenses étaient quotidien.  Dominic est un as du punch on le sait, il a la dégaine rapide, et les auditeurs se rappelleront que son père a déjà été élu 9ème plus belle homme de Chapais (vrai).

Notre travail d’écriture a été fructueux.  Identifier ensemble les tabous majeurs comme colonne vertébrale du spectacle, puis mettre un l’ordre dans tout ça.  De janvier à mars nous avons passé des jours à discuter de tous les sujets, pour gratter les bobos et trouver le bon filon.  Puisque j’écris toujours l’éditorial avant les punchs, il y a beaucoup de discussions, un travail qui se fait bien autour d’une pizza ou d’un chocolat chaud.  Nous avons donc pris 5 livres facile.

Puis les premières versions de texte touffues sont arrivées et Dominic était là pour trimer avec son sens du rythme.  C’est primordial d’avoir quelqu’un qui garde du recul car on devient vite collé sur son texte et c’est facile de perdre de vue ce qui est drôle.  L’art du one-man show n’est pas pour les solitaires purs et durs.

Dominic a une autre grande qualité, en plus d’être de nature généreuse, c’est un hypercréatif qui n’est pas insécure dans le travail.  Les insécures peuvent avoir le réflexe de garder leurs meilleures idées de peur de ne plus en avoir pour eux-mêmes après, pas Dominic. Ça y va par là, comme on dit.

Puis lors du rodage son rôle a été déterminant.  Un numéro très drôle qui est à 2 poils de souris dans le champ est un numéro très plate.  L’humoriste professionnel, tel un mécanicien, devine au son « ke kling pout pout ke chlang » ce qu’il faut ajuster pour faire décoller le tout.

Après 8 mois à travailler avec Dominic, 8 mois de plaisir et de création, je suis content de dire qu’il s’est avéré un co-équipier précieux.

Maintenant que le rodage se termine en fin de semaine et que le public semble bien prendre son pied, je savoure le résultat de notre travail en amont.

Merci à Martin Cloutier pour avoir partager son Dominic.

Il y a du Sillon dans le micro de feu…un microsillon de feu hahahahhahah