Le Président de République Solidaire fait une conduite de Grenoble au Président de la République en mettant à l'écart des méthodes qu'il juge sans le moindre ménagement au sujet des propos tenus dans cette ville.
"Faire une conduite de Grenoble" passe pour une formule ancienne des compagnons du devoir évoquant la mise à la porte sans ménagement pour des faits graves.
Cette expression ancienne reposerait initialement sur un raccourci entre grenoble et gredin.
C'est une véritable "conduite de Grenoble" que Dominique de Villepin fait au Chef de l'Etat à l'occasion d'une tribune publiée dans le quotidien Le Monde.
Sur le fond, ce qui est important, c'est la volonté du Président de République Solidaire d'apporter des solutions concrètes à la vie quotidienne des Français. A plusieurs reprises, il insiste sur cette priorité regrettant d'ailleurs au passage que les mesures proposées par Nicolas Sarkozy ne règlent rien.
La référence au "drapeau national" montre aussi la volonté de ne pas laisser inoccupé le territoire de la fierté nationale.
C'est donc un texte qui va bien au-delà d'une déclaration de rentrée. C'est bien le cadre de la prochaine présidentielle qui est dressé par Dominique de Villepin manifestement désireux de vouloir faire revivre un modèle Français qui soit capable d'apporter des réponses concrètes aux questions quotidiennes dans un contexte global de tolérance.