Six lettres qui racontent le parcours intransigeant accompli par un groupe qui ne s'est jamais limité au rock français et qui s'est toujours affiché tel qu'il est : passionné et insoumis, défiant les modes pour mieux revendiquer sa singularité.
Six lettres qui résument aussi un double héritage : celui du sol qui l'a vu naître, et qu'il a sillonné dans tous les sens, et celui du rock américain qui a enflammé la mèche ("Alec Eiffel", sur Trompe-Le-Monde, le plus francophile des albums des Pixies).
On avait perdu la trace d'Eiffel en 2007, juste après un concert qui avait un goût de consécration : leur premier Olympia après dix ans au service d'une cause que le groupe n'a jamais trahie.
De quoi parle ce nouvel album ? De la condition humaine, dans tout ce qu'elle peut avoir de "charmant et dégueulasse". Les trois années qui viennent de passer ont été décisives. Elles ont réaffirmé Eiffel dans le chemin de l'autonomie et de l'exigence.
Enregistré le 06/08/2010 au festival Fnac Indétendances, sur le parvis de l'Hôtel de ville de Paris -