Take a trip

Par Balder

Dehors s'expatrient, oeuvres vivantes, les singes et les saucisses. La main gantée ouvrage délicatement le houblon épais décochant lui-même, une atmosphère alcoolisé aux ciels moirés, dansent des flèches de caramels. Sirop des pierres entre deux tranches d'ours. Bien à point l'aurore se fend et gesticule laissant entrevoir le bout de ses ressorts mous. Facétie proxémique d'un nuage salicoque. J'achète au biscornu trois poignées de lentilles, c'est apaisant de ne rien comprendre aux extensions verbales d'un gnome intersexué, on en salive, on en redemande. C'est le remonte-pente des Danaïdes. Dans le placard le vicaire vibromasse son évangile, mais à force les pages reste collées.  La rue s'anime de viande transplantée aiguisant son survol de rechange là où entre les membrures éparses d'une mélancolie désossée on distingue des parcelles lumineuses d'infini.

Balder