Je ne suis pas sûre de tenir un post entier sur le seul fait que j'ai fait du parapente.
(Mais qu'a-t-on besoin de choses sophistiquées)
Il faut savoir que même lorsqu'on abhorre les super-huit il y a loisir d'en raffoler.
Dès que le monsieur qui vous enserre la taille de ses genoux comprendra que vous dégueulerez à la moindre incartade, il se tient tranquille et stoppe net les cabrioles.
Vous êtes quand même à moitié amoureuse de lui une fois les pieds sur terre parce qu'il vous a littéralement fait monter au premier, deuxième, troisième... ciel.
Même s'il a une tête de Bab montagnard, hybride aussi réjouissant qu'un Punk surfeur.
Là-haut, à 3000, il désigne des montagnes qui ont des noms supers puis le désert de Platé. Très ancien testament, comme trip.
Cela faisait 20 ans que tous les étés je voyais des parapentes au-dessus de ma tête et cela me faisait mourir de peur. Cette dernière s'est envolée. Je n'avais pas peur avant de m'élancer dans le vide. C'est le truc intéressant, j'ai pas eu à surmonter ma peur à la ricaine. Elle s'est plutôt dissipée à la tibétaine.
C'est très encourageant pour toutes les autres peurs que je pourrais avoir si j'étais une personne terriblement angoissée.