Dans l’univers éthéré de Charlotte Oleena, les sonorités synthétiques deviennent instables lorsqu’elles sont traversées par son filet de voix séraphique. On assiste alors aux balbutiements colorés de mélodies qui prennent peu à peu la forme de songes élégiaques. Des rêves qui, s’ils devaient être traduit en musique, ressembleraient au brouillard irréel de Benoit Pioulard dissipé par le chant fragile de Victoria Bergsman. Sur la toile, on peut entrevoir la jeune femme orchestrer des relectures enivrantes (Animal Collective, The Dodos…) en y infiltrant des monceaux de candeur, tout comme ses camarades de déchiffrage Young Man et Yellow Ostrich. Et lorsque ses propres compositions s’articulent sur la partition, cette source de candeur semble inépuisable.
Son premier essai éponyme est disponible pour la modique somme de ce que vous ressentirez, ici: http://seaoleena.bandcamp.com/
[MP3] Sea Oleena – Island Cottage
[MP3] Sea Oleena – Swimming Story