Nous le savons tous et toutes, il est des matins
plus légers que d'autres et des réveils plus gais
au rythme de notre vie et de notre quotidien de
nos humeurs.
La RDC peut elle se réveiller (voir discours des
Fêtes du Cinquantenaire) en douce ?
Depuis l'élection du Président, l'accent a été
mis sur la nécessité de changer les mentalités,
de se mettre au travail et de moins parler. Ceci
en style télégraphique, en rapport de ce qui a
suivi dans les actes et les discours. Fin de la
récréation .
Le point d'achèvement, l'annulation d'une partie
de l'ardoise par le FMI, amènent d'autres buts à
atteindre, d'autres objectifs. Les recettes fiscales
doivent augmenter, les revenus de l'Etat doivent
se stabiliser. La Chine, les autres et la R.D.C.
La vie des kinois(e)s depuis quelques mois est
rythmée autant par la traque de la SONAS sur
la voie publique que par les sons de la Rumba.
Avec armes et bagages, sans ambages, chaque
matin, les contrôles sont mis en place. Si le fond
est compris, la forme laisse perplexe.
Après les voitures, passeront les magasins, les
habitations ... C'est un secret de polichinelle , les
maisons devront être assurées contre l'incendie,
les magasins aussi, et le reste. Les décrets sont
dépoussiérés du poids des ans et de l'appellation
du pays, portant toujours les traces du Zaïre.
Quid de l'assiette fiscale aujourd'hui en R.D.C. ?
Quid du pouvoir d'achat des personnes physiques ?
Quid de l'informel ? Y a t'il un calendrier, un plan ?
Le Professeur Pierre Akele Adau, avait en son temps
lorsqu'il était le Doyen de la Fac de Droit de l'UNIKIN,
initié un projet d'étude de terrain dans l'économie des
marchés, des cités, de ce que l'on appel "informel". Il
pensait à établir des ponts par le dialogue du point de
vue juridique et au delà sociétal. C'était en 2001.
Bonne journée et bonne lecture !