Flashpoint - 1X01 - Scorpio

Synopsis : C'est l'heure de pointe dans le centre-ville de Toronto. Un homme armé prend en otage une femme sur une place publique. L'individu, qui ne parle pas anglais, vient de tirer sur sa compagne. L'équipe de la SRU est appelée en renfort. Les snipers Ed et Jules se positionnent sur les toits tandis que Greg, le négociateur, tente de dialoguer avec le déséquilibré. Devant la difficulté des négociations et la folie qui gagne le preneur d'otage, un ordre doit être donné.

allociné

Pour commencer la série, on choisit de nous donner un angle de vue direct sur un moment critique d'une prise d'otage, c'est à dire quand le suspect commence doucement à plus savoir comment il s'apelle et que les négociations semblent piétiner.

 

c'est alors au tireur d'élite de se préparer et être prêt à agir si on lui en donne l'ordre. Ici il suffit d'un mot : "scorpion"...

et là pouf, arrêt sur image et rembobinage: on se retrouve 3 heures avant, assis au petit déjeuner avec le fameux tireur d'élite dont on suivait le doigt glisser doucement vers la gâchette quelques secondes plus tôt.

Pour le voir ensuite retrouver son équipe qu'on nous introduit vite fait, histoire de pouvoir vaguement  les identifier.

Et retrouver le fameux suspect du début dont on nous présente le fils puis la situation qui va le mener vers ce moment fatidique.

Le pions sont posés...on sent tout de suite que la série va jouer sur les deux plans: le point de vue du suspect (et de sa famille) et celui des policiers.

Le bon monsieur un peu déséquilibré, croate de surcroît, est donc pas content  de sa femme qui semble l'avoir jeté (un monsieur aussi sympathique,  moi je comprends pas

)et va donc lui rendre une petite visite à son boulot

..et puis comme il ne faut jamais tourner le dos à un mec tout transpirant et tout énervé..il faut pas 5 minutes pour qu'elle se prenne une balle dans le dos..

et vu que le monsieur il a quand même choisi un lieu bien rempli de monde pour régler ses comptes; deux minutes suffisent pour que l'alerte soit donnée et que les choses dégénèrent.

Et alors que ça vocifère en beuglant croate, les choses sont bien tendues... et vu qu'il ne maitrise pas les langues slaves, il est difficile pour Greg Parker, le négociateur, de faire baisser (le son) la tension.

On retrouve alors Eddie, le sniper, perché sur son toit (tel un rossignol sur sa branche, pardon je m'égare..), qui cherche son angle de tir et attendant, dans une certaine confusion, les ordres pour tirer.

bien sûr, histoire d'envenimer un peu les choses qui sont déjà pas joyeuses, voilà que le fils du suspect arrive, et on peut pas dire que son arrivée va calmer le jeu, bien au contraire...comme il tient de son papa un certain côté hystérique, ça crie, ça hurle et ça pleure de plus belle...et c'est dans une cacophonie totale qu'Eddie reçoit  finalement l'ordre de tirer, au moment même où on le prévient que le fils est entré en courant dans le périmètre..

Et au moment où le coup de feu part, on voit le fils passer dans l'angle de tir...

et ben l''espace de 3 secondes, Eddie, tout comme le spectateur est convaincu que c'est la tête du jeune homme qui a explosé...

Mais bon commencer une série par une bavure de ce genre, ça le fait moyen comme introduction de personnage, et comme il se trouve qu'Eddie est loin d'être manchot et que la balle a été plus rapide que le garçon: le suspect est neutralisé, la situation de crise réglée.

et Eddie a même pas fait dans son pantalon..même si on sent qu'il en était pas loin vu le flip qu'il a eu au moment de vérifier dans son viseur qui il avait finalement tué.

Mais bon, comme il a quand même failli dégommer le melon d'un innocent, et que la procédure impose une enquête policière à chaque tir mortel, notre pauvre Eddie, il va falloir qu'il rende des comptes..même s'il est soutenu par tous ses collègues qui le rassurent sur le bien fondé de son action.

C'est le moment choisi pour introduire un nouveau venu dans l'équipe, à savoir (le sexy) Sam Braddock, ancien tireur d'élite rentré d'Afghanistan.

Il ne va étonnement pas particulièrement participer à l'épisode, se contentant d'être spectateur des évènements.

Les dernières minutes de l'épisode quant à elles vont se charger de nous montrer les répercussions de ce tir sur Eddie, pourtant policier chevronné, nous indiquant ainsi que la série ne va pas se contenter de se focaliser sur les prises d'otage et leur résolution, mais également sur l'impact de ces interventions (et que ces policiers là, ce sont pas des machines).

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en bonus: le final de l'épisode sur la chanson "Fortress" de Dala