Btk

Publié le 22 août 2010 par Olivier Walmacq

genre: thriller (interdit aux - 12 ans)
année: 2008
durée: 1h25

l'histoire: Dennis Rader est un agent de sécurité qui veille au bien-être de ses citoyens. Sous ses dehors de bon père de famille, se cache une part sombre. Il kidnappe des victimes, les torture et les tue.

la critique de Eelsoliver:

BTK, réalisé par Michael Feifer en 2008, s'inspire évidemment de faits réels et donc d'un véritable tueur en série. L'Amérique est toujours passionnée par les serial killer, et leur voue une fascination morbide. Ce qui amène évidemment certains réalisateurs à signer quelques thrillers sur les exploits criminels de ces psychopathes en puissance.
Michael Pfeifer est un peu un expert en la matière.

En effet, ce dernier est déjà coupable d'avoir signé Chicago Massacre, Henry Lee Lucas ou encore Ed Gein le boucher.
Autant dire que le cinéaste s'est fait une spécialité des films traitant des tueurs en série qui ont défié l'Amérique. Evidemment, BTK, plus connu sous le nom de Dennis Rader, est de ceux-là.

Traduit en français, BTK signifie ligoter, torturer et tuer. C'est Dennis Rader lui-même qui s'était donné ce nom. Inutile alors de préciser que le personnage est particulièrement antipathique.
Pourtant, à l'inverse de la majorité des psychopathes, ce dernier ne vivait pas reclus de la société. Bien au contraire. Vu de l'extérieur, c'est un honnête citoyen, un agent de sécurité qui veille sur les siens.

C'est également un bon père de famille. Mais l'homme a également sa part d'ombre. En cachette, il capture des jeunes femmes, qu'il ligote, torture et tue (comme je l'ai déjà mentionné...).
Et le film insiste bien sur ce dernier aspect sans jamais brosser le portrait psychologique du personnage. Et c'est bien dommage...
En résulte un thriller plutôt terne et quelconque.

Après, BTK reste un film (en l'occurrence un téléfilm) d'honnête facture. Ce n'est pas complètement nul. Toutefois, on est droit de s'interroger sur les motivations du réalisateur.
Que veut-il nous prouver en signant tous un tas de films sur des bouchers sanguinaires ? Il serait tout de même intéressant que le cinéaste se justifie sur cette question.
En même temps, c'est également le genre qui veut ça, mais cela n'excuse pour autant les intentions morbides d'un réalisateur visiblement fasciné par les tueurs en série...

Note: 09/20