Ce poème d’hier d’une jeune fille du Fuuta adressée à son prince charmant, rappelé dans un présent où certains aspirent de plus en plus à la clarté.
"Ehèye maa jahoowo, saa woodi yaadé et yetoyaade, bedé salmina njoolam baaleejo jom baha rombal"
Traduction libre: Oh! Toi voyageur ! Si tu pars et arrives à destination ....Donne mon doux, mon tendre salut à mon-Grand au teint noir d’ébène reconnaissable au port altier d un vêtement BAAKA ROMBAAL bleu ciel...
Hymne ou supplique? En tous cas c est un poème épique qui conjugue harmonieusement de tendres amours innocentes de fin d’hivernage.
*Avertissement :Nous n’abordons pas ici la couleur dans le sens des races noire ou blanche, mais plutôt des sortes de teints naturels du nègre..Quand le mot xeesal (blanchiment ) était absent du vocabulaire des poètesses et qu’elles se limitaient au teint dominant et ses dérivés : (baleejo, bodeejo, naawo). baleejo (noir), bodeejo (rouge), naawo, (teint entre les deux).
Transcrit par G.P.
Photos (illustration teints naturels)