Un bon poivre vaut tous les assaisonnements.
Pendant notre dernier voyage au Cambodge, nous avons découvert le poivre de Kampot.
Cultivé depuis des centaines d'années dans cette région, il était autrefois le poivre préféré des grands chefs, et on se l'arrachait à prix d'or sur toutes les grandes tables parisiennes.
Il faut ajouter qu'il est cultivé dans une région particulièrement agréable du pays, où les colons aimaient venir se détendre en fin de semaine.
Depuis que les Khmers rouges sont passés par là, les exploitations ont périclité, quand elles n'ont pas disparu, et c'est toute une industrie qu'il faut actuellement remettre en route pour assurer la survie de la région.
Quand vous voyez du poivre de Kampot chez votre épicier, n'hésitez donc pas. C'est excellent, l'un des meilleurs que je n'ai jamais mangé, et vous aidez une population qui continue à avoir besoin d'un peu d'aide.
Et s'il n'y en a pas chez votre épicier, vous pouvez en commander chez Terre Exotique, une boutique en ligne qui m'a très aimablement fait parvenir un assortiment d'échantillons.
Sur cette photo (et bientôt dans mes bentos), il y a donc de la coriandre, de la fleur de sel au zeste de yuzu (un régal), du poivre de Kampot, du poivre blanc concassé, du mélange 5 épices, du sucre roux à la cannelle de Ceylan qui embaume ma cuisine, et du mélange trappeur (pour voir de quoi il s'agit clic)
Je connais aussi le curry de madras et le paprika de chez Terre Exotique qui sont bien parfumés et donne
nt un parfum agréable au plat.Mais leur gamme est vraiment très étendu et il est difficile de ne pas craquer pour tout.
J'ai d'ailleurs repéré des épices pour la soupe qui pourraient rejoindre ma cuisine pour l'hiver, ou des sucres parfumés qui seraient parfait dans mes yaourts.
A voir le mois prochain...
Avec tout ça, y a plus qu'à cuisiner !