éd. presses de la Renaissance, 108 p.
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Ce beau livre nous offre un parcours de la carrière de Léonard dont les oeuvres fleurirent dans la période du quattrocento. On y découvre la genèse des célèbres peintures, la Cène, la Sainte Anne, la Joconde et de ces grandes inventions qu'il est toujours extraordinaire d'évoquer ; Léonard a ainsi mis au point l'air conditionné pour le boudoir de beauté de Béatrice d'Este, il a imaginé la conception de l'avion à partir de l'observation des oiseaux au sommet du mont Ceceri.
Gonzague Saint Bris retrace d'une plume pleine de grâce les voyages de Léonard, notamment à Rome où il vit sa disgrâce au moment où Raphaël brille de tout son talent, en France, royaume qui l'émerveille et qui sera son ultime station. François Ier lui offre le château de Clos-Lucé où il prend sa retraite de créateur génial. Il ne cessera pas toutefois sa carrière d'inventeur, imaginant le château de Romorantin, véritable bijou architectural, bordé d'allées d'eau, équipés de portes automatiques et de téléphones relayant les différents appartements. Cette dernière utopie révèle une fois de plus à l'humanité le génie visionnaire qu'incarne désormais dans l'Histoire Léonard. Cet ouvrage de collection illustré par les admirables dessins de Philippe Lorrin cisèle un remarquable portrait du grand maître italien.