La liberté dans notre pays, nous le savons depuis, en particulier 2007, se porte mal.
j'avais, depuis quelques temps un profil ouvert sur Face book, réseau social, qui me permettait de donner à lire ma prose poétique , d'échanger sur des articles de presse dans l'actualité.
Sans sommation, mon compte chez cet hébergeur honteux et à la solde du pouvoir vient d'être désactivé.
Je ne résiste pas à la tentation de vous donner à lire ce qui est dit lorsqu'un tel évènement arrive, sur la page du censeur:
“Les comptes Facebook qui ont été signalés ou pour lesquels une infraction à nos règlements a été détectée peuvent être désactivés par Facebook. Les raisons possibles peuvent être, sans pour autant s’y limiter :
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Poursuite d’un comportement interdit par le règlement, même après avoir reçu un ou plusieurs avertissements de la part de Facebook.
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Communication avec des personnes inconnues dans le but de les importuner, de les intimider, de leur envoyer la publicité ou des promotions, de leur faire des avances ou tout autre comportement qui n’a pas été demandé par le destinataire.
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Utilisation d’un faux nom.
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Usurpation d’identité ou fausses informations concernant l’identité.
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Des contenus publiés en infraction à la Déclaration des droits et responsabilités de Facebook (ces contenus peuvent être de nature obscène, pornographique, sexuelle ou représentant une violence excessive. Nous supprimons également tout contenu, écrit ou visuel, qui revêt un caractère menaçant, intimidant, harcelant ou qui constitue une source d’attention non désirée ou d’humiliation d’un individu ou d’un groupe d’individus).”
“Un avertissement n’est pas toujours envoyé avant la désactivation d’un compte, et ce, en fonction de la sévérité de l’infraction. Malheureusement, les comptes désactivés en cas d’infraction grave ne pourront pas être rétablis.”
Nous voici en étrange pays qui, non content de ne plus rien respecter de nos règles communes en bafouant ouvertement la constitution et la déclaration universelle des droits de l'homme qu'il a cependant ratifiée, coupe sèchement la parole à toute contestation, même mesurée et poétique.
Je le dis tout net: les politiques, individus ou groupes qui ont oépré un signalement abusif de mes écrits afin d'obtenir l'apposition d'une muselière en seront pour leurs frais.
C'est un honneur rendu à mes pensées et à mon action que cette acharnement qui me tient à distance de toute publication et qui me voit aujourd'hui interdit de parole sur un des principaux réseaux sociaux du pays.
Ces tristes individus ne méritent que mon mépris.
Xavier Lainé
Manosque, 20 août 2010