Louise Erdrich est reconnue comme l’un des auteurs contemporains des plus importants de son époque. Et pourtant son nouveau roman La malédiction des colombes, sorti ce 19 août, n’a pas retenu toute mon attention.
L’histoire : Depuis toujours, la petite ville de Pluto, Dakota du Nord, vit sous « la malédiction des colombes » qui dévorent ses maigres récoltes comme le passé dévore le présent. Evelina Harp, à travers les histoires de son grand-père Mosshum, prend connaissance du massacre d’une famille de fermiers blancs qui, en 1911, a bouleversé les habitants de la ville et donné lieu au lynchage de quatre Indiens innocents.
Un crime dont le juge Antone Bazil Coutts connaît les ressorts secrets et mesure toutes les conséquences. De nombreuses histoires, drôles, sauvages, tragiques ou étonnantes vont se croiser à travers les récits.
Mais le problème est là, les récits de la narratrice et surtout de Mosshum sont long, beaucoup trop longs et l’on se perd rapidement, voire pire on n’arrive pas à rentrer dans l’histoire. Il faut avancer après de nombreux paragraphes pour que certains points deviennent intéressants, mais malheureusement, ils sont trop loin.
Soyons donc honnête avec vous chers lecteurs, Le Mediateaseur n’a pas accroché à ce roman et n’a pas réussi à le terminer.
La malédiction des colombes de Louise Erdrich, Editions Albin Michel, 496 pages, 22,50€.