Top 7 des meilleures façons de faire taire un opposant en Russie en 2007

Publié le 21 décembre 2007 par Aurialie

En Russie, quand on veut réduire au silence un membre de l'opposition, un journaliste critique, une personne qui se mêle de ce qui ne la regarde pas, il y a plusieurs possibilités :

N°1 - Ancienne technique remise au goût du jour cette année : l'enfermement psychiatrique (ex : le journaliste Andreï Novikov, les membre de l‘Autre Russie, Laryssa Arap, qui avait dénoncé les mauvais traitements infligés dans les hôpitaux psychiatriques, et Artem Bassyrov)

N°2 - Technique très facile à mettre en œuvre grâce à la coopération des services de justice : l'emprisonnement sous un faux prétexte (ex. l'avocat Trépachkine, le scientifique Valentin Danilov, l'ancien officier Alexandre Nikitine, le journaliste Grigori Pasko, tous condamnés pour trahison, espionnage, révélation de secrets d‘État)

N°3 - Formule presque sans risque (attention au caméra de surveillance) : le meurtre sans motif par un tueur solitaire (ex. Anna Politkovskaïa)

N°4 - Très bonne méthode pour mater les jeunes rebelles : la conscription forcée (ex : Oleg Kozlovski, leader du mouvement d'opposition jeunesse Oborona, embarqué il y a deux jours par des forces de l'ordre, pour l'obliger à faire son service)

N°5 - Possibilité sans aucune complication : le faux suicide (ex : le journaliste russe Ivan Safronov, enquêté sur des ventes d'armes russes à la Syrie et à l'Iran, est mort en tombant du quatrième étage de son immeuble à Moscou)

N°6 - A l'ancienne : la relégation en Sibérie (ex : l'ancien oligarche Khodorkovski)

N°7 - Technique la plus voyante : l'empoisonnement (ex : l'ancien espion russe repenti Alexander Litvinenko)

Photo : Oleg Kozlovski, obligé de faire son service militaire, source Kasparov.ru

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