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Etat chronique de poésie 975

Publié le 21 août 2010 par Xavierlaine081

975

Pauvre tarente restée  à mourir dans la fente du volet, 

Ta silhouette encore me nargue dans un coin de ciel bleu. 

Je reste suspendu aux lèvres d'un sourire retrouvé. 

Femme qui pleure d'amour perdu ou éperdu, 

Mes mots s'abreuvent à la fraîcheur de tes songes.

*

Je te laisse à cette infinie souffrance

Mes forces me quittent

Même plus l’âme à pleurer

*

Je rassemble mes effets

Les charges tant bien que mal

Au coffre de voyage

*

Mon souffle se taris

Sous le couvercle odieux

D’un monde déboussolé

*

Il me faut remonter le fleuve

Boire à sa source

Dormir entre des bras de silence

*

Je reviendrai sur mes pas

Le ménage fait

Le calme retrouvé

*

Rien n’est possible dans ce charivari

Tout se régénère

Où nous pouvons être

Humblement

Hommes

.

Manosque, 10 juillet 2010

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