La question ne se pose même pas ! Première réaction en lisant sur la Une du Monde cet article édifiant Arlette Chabot va quitter la direction de l’information de France 2. Pour qui a un tantinet de mémoire son sort était scellé depuis une altercation à New York… Arlette Chabot, directrice de la rédaction de France 2 y été allée passer la soupe au Troll de l’Elysée… Oublieuse sans doute que pour manger à la table du “giab” – solognot pour diable – il y faut une grande cuiller ! Nicolas Sarkozy grand vengeur sous l’éternel qui a déjà fait limoger force journalistes et directeurs de publication ne pouvait laisser passer l’affront. Pas le temps aujourd’hui d’en faire la recension complète…
Rémy Pflimlin connaît assurément l’art de la courbette ! Avant même son arrivée à la présidence de France Télévisions – le 23 août 2010 – il aurait fait savoir aujourd’hui à Arlette Chabot qu’elle était «relevée de ses fonctions» à la tête de l’information de France 2. T’inquiète pas, mec ! Il est bien connu qu’en courbant l’échine en même temps que l’on baisse son falzar, on risque les pires outrages… Autant dire que nommé uniquement en vue d’assurer la réélection de Nicolas Sarkozy en 2012 : lire sur le Monde le chat avec Daniel Psenny “A l’approche de la présidentielle, l’information risque d’être sous haute pression” - il risque de passer deux années de super galère après si beau début.
Pareille valetaille m’indiffère grave et Pfimlin pourra prendre toutes les baffes qu’il mérite. Peu m’en chaut. Je dirais même plus : plus elles seront nombreuses et cognées, plus je rigolerai
Encore une fois Nicolas Sarkozy fait bien la preuve de son inintelligence politique : il ne voulait pas se déjuger paraît-il, en laissant Patrice de Carolis à son poste. Exit donc aussi Arlette Chabot. Il lui manque autant le têtiau que la mémoire : l’info ne pouvait être plus verrouillée qu’avant mai 1981 – quelques radios libres, illégales et pourchassées de surcroît ne faisant pas le poids. Ceux qui ont vécu les événements en direct au soir du 10 mai 1981 se souviennent sans doute de la tête d’Elkabbach avant même la proclamation des résultats : décomposée et verte. De rage et de peur.