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Magazine Afrique
Il s'agit de l'épidémie la plus sévère depuis au moins 10 années. Au moins 225 décès du choléra dans le nord du Cameroun, 60 de plus qu'au 13 aout, et près de 100 cas communautaires, en pleine saison des pluies, une saison qui favorise la transmission de cette infection intestinale aiguë due à une bactérie, Vibrio cholerae, qui se transmet par voie directe fécale-orale ou par l'ingestion d'eau et d'aliments contaminés. 17 sur les 28 districts du pays sont touchés. Il s'agit bien, ici, « la maladie de la pauvreté », seules 30% des populations rurales camerounaises ayant accès à l'eau potable et 15% seulement à des installations sanitaires.