Ecologie et Présidentielles (2)

La déclaration de non-candidature de C. Duflot aux Présidentielles de 2012 éloigne la perspective d’un déchirement Vert-non Verts d’Europe-Ecologie à cette occasion, ce qui est une bonne chose, et Eva Joly me semble être une candidate éventuelle tout à fait honorable.

Par principe, comme le consensus semble se dessiner à EE, je serais partisan d’une candidature EE aux prochaines Présidentielles, comme à toutes élections, mais par principe seulement car:

- j’ai encore en tête le souvenir de 2002 et de la 3ème place de L. Jospin dans une élection donnée comme étant (hélas, telle la suivante) imperdable.  Et quelle qu’ait été la médiocrité de la campagne du leader socialiste de l’époque, la multiplicité des candidature à gauche a contribué à cette élimination. Or la réélection de N. Sarkozy ferait changer de nature notre pays et notre société.

- En ce qui me concerne, je n’ai pas envie de me transformer en supporter d’un (e) candidat (e), ce qui est incontournable dans ce système, préférant de beaucoup militer pour des idées et des propositions. Et je crains, expérience socialiste aidant, la dérive d’EE qui s’ensuivra si notre future organisation n’a pas eu le temps (2012, c’est demain) de se doter d’une culture et de traditions adéquates.

- Je crains, tant le rejet de N. Sarkozy est fort, un “vote utile” dès le premier tour qui nous ramènerait bien au dessous de ce que nous représentons réellement.

D’un autre côté, ne pas se présenter à une telle échéance:

- nuit à notre visibilité, sape notre crédibilité, nous empêche de faire connaître des propositions qui sont pourtant vitales pour l’avenir de notre pays et de la planète et nous met à la remorque du PS pour encore quelques années.

- Négocier une quarantaine de sièges de députés contre une absence au premier tour, proposition de DCB, me paraît peu glorieux, se déroulera au sommet, avec tous les “petits arrangements entre amis” traditionnels, sans que la base ait son mot à dire, et, du fait de la jeunesse de ce rassemblement, risque de créer l’embryon du syndicat d’élus qu’est devenu le PS.

J’en suis là de mes réflexions. C’est certes insatisfaisant mais a le mérite de la franchise.

Je crois donc qu’il est urgent d’attendre que le paysage politique national se décante un peu avant de prendre une décision dans ce domaine.

- “Lettre ouverte à monsieur le Ministre du Budget: non, il ne faut pas baisser la garde…”. Blog d’A. Godard.

- “En attendant la prochaine crise financière…”. Le Monde.

- Proximités: “Michel Pébereau, le président de BNP Paribas, ancien directeur du Trésor, est un visiteur du soir de l’Elysée; François Pérol, lui aussi ancien du Trésor, a travaillé chez Rotschild avant de rejoindre l’Elysée, qu’il a quitté pour prendre la tête de BPCE. Quant à Frédéric Oudéa, le PDG de la Société générale, également issu de la haute administration, il appartenait au début des années 1990 au cabinet du ministre du Budget de l’époque, un certain Nicolas Sarkozy…”. Alternatives Economiques.

- “L’actualité de la crise: la nouvelle promesse du capitalisme financier”. Blog de P. Jorion. ****

- “Présidentielle : Europe Ecologie et les Verts cherchent leur parti”. Rue 89.

- “Au théâtre ce soir: le clan Cohn-Bendit n’a plus le moral”. Marianne.

- “Un nouveau “continent de plastique” découvert dans l’Atlantique”. Le Monde.

- “Quand l’environnement guide le destin de cellules souches”. Le Monde . *****